La coalition Vivaldi avait décrété, par un accord gouvernemental, que toutes les voitures de sociétés devraient être écologiques pour l’année 2026. Il a été conclu que ces dernières bénéficieraient d’un avantage fiscal.
Belga, le représentant du Premier ministre Alexander De Croo, a informé que le Kern composé des principaux ministres fédéraux s’est réuni afin de trouver un accord permettant de garantir le verdissement des parcs mis à disposition pour les voitures de société.
Suppression des avantages fiscaux
L’une des informations primordiales résultant de cette réunion est que seuls les détenteurs de voitures de société électriques pourront profiter d’un avantage fiscal en 2026. Le Ministre des finances Vincent Van Peteghem reviendra plus tard sur les détails concernant ces nouvelles mesures et les démarches à suivre.
Il tient toutefois à rappeler que les contrats déjà établis resteront valables. L’objectif du gouvernement est ici d’informer les personnes concernées sur la fiscalité voiture de société. Les entreprises ainsi que les employés auront toutes les cartes en mains afin que leurs idées de la fiscalité des voitures de société soient claires lors de leur investissement.
La fiscalité voiture de société : le point important
Il avait déjà été conclu par la commission Vivaldi que les voitures de société seraient obligatoirement écologiques pour 2026.
Le ministre Van Peteghem avait déjà proposé un plan au mois d’avril dernier. Il souhaitait limiter l’utilisation des voitures dont l’empreinte carbone n’est pas neutre en supprimant les avantages fiscaux liés à ces dernières dans le but des les voir disparaître totalement en 2026. En contrepartie, les voitures électriques et autres véhicules écologiques seraient à 100 % déductibles fiscalement.
En complément, le vice-premier ministre du CD&V souhaite que les investissements effectués dans les équipements de recharge bénéficient de la même exonération. A cela s’ajoute la proposition de la mise en place d’un budget de mobilité alloué aux personnes ne disposant pas d’une voiture de société.
Les partis de gauche montrent une certaine réticence vis-à-vis de ces mesures. Ils craignent que l’impact fiscal soit important, particulièrement la déductibilité des véhicules électriques.
Craintes des partis de gauche
Finalement, le kern est arrivé à un consensus sur ces mesures. Bien que les différents membres se soient organisés au sujet des détails, l’accord n’avait pas encore été officialisé.
La conclusion fait état d’un doute persistant dans les partis de gauche, notamment en regard de l’impact économique important que provoqueront ces avantages fiscaux sur les voitures de société électriques. Ils appréhendent une augmentation des problèmes de congestion due aux avantages apportés lors de l’achat d’un véhicule de société.